NATALIA RYZHAK 
 Grapho
thérapeute
 
  Hypnoth
érapeute  
à
 La Ciotat
 

    Cet élève de CM1 rencontre de grandes difficultés en lecture, en orthographe et en écriture. Sa capacité de la concentration d’attention est très faible pour son âge et le comportement est impulsif.  

  Son écriture est illisible, grande et maladroite. Le trait est raide et crispé. Les lettres se chevauchent. Les formes sont peu structurées. Plusieurs lettres sont écrites de manière incorrecte et les lettres en bâton, en minuscule cursive et en script sont mélangées.

  La rééducation a commencé au début de l'été et a été interrompue à plusieurs reprises pour cause de vacances.

   Les progrès sont assez rapides : dès le mois d'août, l'écriture est plus petite, plus liée, plus fluide et plus lisible. Néanmoins, ce sont des progrès en classe, dans les cahiers scolaires, qui sont recherchés. Les élèves en difficulté scolaire et attentionnelle ont beaucoup de mal à surveiller leur écriture en multitâche, c'est pourquoi les séances se poursuivent.
       
   Actuellement, l’écriture est lisible, régulière en taille, et les lettres ainsi que les liaisons sont exécutées de façon correcte. L’écriture est également plus rapide. Il reste une certaine maladresse, mais l’écriture est désormais fonctionnelle : l’élève peut l’utiliser comme un outil de travail en classe et relire ce qu’il a écrit. La maîtresse, les parents et l’enfant lui-même sont très satisfaits. Les séances se poursuivront pour développer davantage la fluidité et la précision.
      

 
    
    Voici un exemple de rééducation réussie, malgré un niveau initial de dysgraphie très élevé. Les deux images du haut montrent l’état de l’écriture lors du bilan effectué en octobre 2021. L’enfant est un élève de CE2.

    Son écriture est grande, maladroite et très retouchée. Il repasse constamment sur ce qu’il écrit, tantôt pour corriger une faute d’orthographe, tantôt pour améliorer le tracé. Ces nombreuses retouches sont typiquement des « retouches d'anxiété », caractéristiques des enfants perfectionnistes.

    Outre ces retouches, on remarque une difficulté particulière à effectuer les liaisons. Le tracé discontinu et les liaisons effectuées par des « soudures » sont caractéristiques des enfants présentant un trouble de l'écriture, mais cet aspect est particulièrement marqué ici.
       
    Les traits en début et surtout en fin de mot ont tendance à être prolongés de façon exagérée. Les lignes acérées à la fin des mots évoquent l’impulsivité et/ou la difficulté à contrôler le geste.
 
    Le bilan intermédiaire, réalisé deux mois plus tard (le 11 décembre, voir l'image en bas à gauche), témoigne des progrès : l'écriture est toujours plutôt grande, mais plus régulière, structurée et lisible. Le garçon a amélioré sa posture et la façon de tenir son stylo. Il ne se plaint plus de douleurs au poignet lors d'une écriture prolongée. Cependant, les parents ne remarquent pas de changements particuliers dans les cahiers scolaires. Les retouches sont encore très présentes. En réalité, l’anxiété est très forte chez ce garçon sensible et perfectionniste. De plus, en classe, il privilégie la vitesse à la qualité, car sa maîtresse n'apprécie pas les enfants lents.
 
    Suite à ces constats, j’intègre le travail sur l’anxiété à la rééducation. Heureusement, j'ai plusieurs cordes à mon arc ! Les exercices de relaxation, de visualisation et d'hypnose visent à renforcer la confiance en soi, à gérer le stress et l’impulsivité, et à diminuer l’anxiété face à certaines situations en classe. Les résultats sont spectaculaires (voir l'image à droite).

 
 


  Voici l’écriture d’un élève de cinquième. Soupçon de dyspraxie et de trouble attentionnel. On remarque une micrographie, des retouches dans le texte copié, ainsi qu'une amplification et une imprécision du geste en situation d'accélération.

 

   Voici le cahier de cet élève après 7 séances de rééducation. L’écriture est désormais propre et lisible. De plus, le garçon a gagné en vitesse et écrire ne lui demande plus d'efforts.
      
     T. est un garçon scolarisé en CM2 chez qui le TDAH et la dyspraxie ont été diagnostiqués.
   On constate une écriture assez rapide, mais « bizarre » : les formes sont anguleuses, hachées et carrées, le rythme monotone et sans élan ; l’ensemble est retouché et dégage une impression de confusion. Les lettres se chevauchent et s’entrechoquent, la ligne de base est très irrégulière…
   Après deux mois de travail, l’écriture de T. a changé (voir l'image de droite) ; elle est fluide, aérée, lisible et harmonieuse. La vitesse reste très bonne. Les cahiers scolaires sont propres.
   La maman de T. est satisfaite et décide d'arrêter le suivi.
 
   À noter l'hyperactivité très importante de cet élève, qui a du mal à rester en place plus de 10 à 15 minutes.
  
    

  Quand la maman de ce garçon, élève en CE2, m’appelle, elle me dit : « Il n’arrive plus à écrire. » L’analyse de ses cahiers révèle une dégradation progressive de son écriture au fil des années. Satisfaisante en CP, elle devient malhabile, anguleuse et rigide en CE1. En début de CE2, l’écriture est peu lisible et lente.
  Le travail sur l’écriture s’est étalé sur toute l’année scolaire, avec des résultats très satisfaisants tant pour le graphisme que pour la motivation de l’élève. Les performances scolaires s’améliorent. Le garçon gagne en confiance.
           

  

 
Voici l’écriture d’un garçon de 9 ans et demi, probablement porteur d'une dyspraxie. La rééducation s’est avérée efficace et rapide : 6 séances après le début de la rééducation, les progrès étaient déjà évidents. L’écriture est moins grande et plus fluide. La rééducation se poursuit pour gagner encore en fluidité et en vitesse.
      
 
   L’aspect dysgraphique de l'écriture de cette élève de 6-ème s’explique par son hétérogénéité : il s'agit, en fait, d'un mélange de lettres en cursive, en script et en b
âton. Les mots ne sont pas suffisamment espacés.
Après quelques mois de rééducation, la fille choisit de revenir à l’écriture attachée, régularise la taille des lettres et améliore la tenue de la ligne de base (voir l'image de droite). L'écriture ne dégage plus l'impression d'une « bizarrerie ».  


 

    CGV